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samedi 15 février 2020

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mercredi 10 juin 2015

[ Le Flux Menstruel Instinctif ]



Je me dois de partager cette découverte avec toi!!! Pas grand chose à dire pour le moment puisque je ne la testerai que le mois prochain mais j'y crois à 200 % !!!
Libérons-nous les fiiiiiilles!

" J'ai appris que le cycle menstruel était fait pour que l'on accepte de s'occuper de soi. Oui, le corps nous oblige à nous poser, à ralentir, à nous cocooner. Et on ne peut pas en avoir conscience quand on met des protections hygiéniques et continuons notre vie chronométrée."





vendredi 6 mars 2015

[ Les Veilleurs De Vie ]




La 10ème semaine nationale du don de moelle osseuse approche. Il me semble de mon devoir de tenter de mobiliser mon entourage. Depuis plus d'un an, je me suis engagée à sauvée la vie d'un enfant, d'une femme ou d'un homme atteint d'une maladie grave du sang si l'opportunité se présente. 
Chaque donneur compte! Plus il y a de profils génétiques variés enregistrés, plus un malade aura de chances de trouver un donneur compatible, où qu'il se trouve dans le monde. Soyons altruistes!

"Donner, c'est l'opportunité d'apporter de l'espoir. On donne beaucoup plus qu'un petit morceau de soi, ce qu'on offre, c'est une vie!"

Tu trouveras tous les renseignements nécessaires (le don en question, les idées reçues, des témoignages, les événements, etc.) sur www.dondemoelleosseuse.fr


vendredi 30 janvier 2015

[ De l'enfant consommateur à l'enfant citoyen : Quelle éducation? ]




Déclaration de Philippe Meirieu


"Nous vivons, pour la première fois, dans une société où l'immense majorité des enfants qui viennent au monde sont des enfants désirés. Cela entraîne un renversement radical : jadis, la famille "faisait des enfants", aujourd'hui, c'est l'enfant qui fait la famille. En venant combler notre désir, l'enfant a changé de statut et est devenu notre maître : nous ne pouvons rien lui refuser, au risque de devenir de "mauvais parents"...
Ce phénomène a été enrôlé par le libéralisme marchand : la société de consommation met, en effet, à notre disposition une infinité de gadgets que nous n'avons qu'à acheter pour satisfaire les caprices de notre progéniture.
Cette conjonction entre un phénomène démographique et l'émergence du caprice mondialisé, dans une économie qui fait de la pulsion d'achat la matrice du comportement humain, ébranle les configurations traditionnelles du système scolaire. Pour avoir enseigné récemment en CM2 après une interruption de plusieurs années, je n'ai pas tant été frappé par la baisse du niveau que par l'extraordinaire difficulté à contenir une classe qui s'apparente à une cocotte-minute.

Dans l'ensemble, les élèves ne sont pas violents ou agressifs, mais ils ne tiennent pas en place. Le professeur doit passer son temps à tenter de construire ou de rétablir un cadre structurant. Il est souvent acculé à pratiquer une "pédagogie de garçon de café", courant de l'un à l'autre pour répéter individuellement une consigne pourtant donnée collectivement, calmant les uns, remettant les autres au travail.
Il est vampirisé par une demande permanente d'interlocution individuée. Il s'épuise à faire baisser la tension pour obtenir l'attention. Dans le monde du zapping et de la communication "en temps réel", avec une surenchère permanente des effets qui sollicite la réaction pulsionnelle immédiate, il devient de plus en plus difficile de "faire l'école". Beaucoup de collègues buttent au quotidien sur l'impossibilité de procéder à ce que Gabriel Madinier définissait comme l'expression même de l'intelligence, "l'inversion de la dispersion".
Dès lors que certains parents n'élèvent plus leurs enfants dans le souci du collectif, mais en vue de leur épanouissement personnel, faut-il déplorer que la culture ne soit plus une valeur partagée"

Ensemble, redessinons l'éducation! Le FILM [ici]





samedi 13 décembre 2014

[ Le fessée ]



Je suis loin d'être une maman parfaite, mon fils n'est pas du tout un petit ange et pourtant, certaines choses me mettent hors de moi comme ces parents qui protestent contre la loi interdisant la fessée. Comment est-ce possible qu'en 2014, les gens réclament le droit de frapper leur(s) enfant(s)!?
Et cette phrase qu'on entend à tout bout de champ : "J'ai reçu des claques quand j'étais jeune et je n'en suis pas mort(e)!". Donc, en partant de ce principe, si mon gosse fait une bêtise je peux lui casser le bras? Il n'en mourra pas...!
On veut apprendre à nos bambins à avoir confiance en eux, à se respecter mais on se permet de maltraiter leur corps? On interdit qu'ils se battent avec leurs camarades : "frapper c'est pas bien" par contre, le parent lui a le droit de faire mal, d'humilier? Où est la cohérence?
J'entends déjà dire : "Pfff, à ce rythme là, les enfants feront ce qu'ils veulent, de futurs délinquants!". Qui a dit que ne pas donner de fessées revenait à démissionner de son rôle de parent? A ce que je sache, l'enfant peut être cadré autrement. Il ne faut pas mélanger éducation non-violente avec laxisme! Ne pas donner de fessées ne signifie pas ne pas poser de limites. Non, je ne fais pas de mon garçon un enfant-roi! Oui, ce n'est pas facile tous les jours. Par contre, lorsqu'il ne fait plus une bêtise, ce n'est pas parce qu'il a peur de se prendre une chtouille mais bien parce qu'il a compris pourquoi il ne fallait pas la faire.

"Est-ce qu'une baffe aide à réfléchir ? Non! Elle paralyse le cerveau, donnant tout le pouvoir à la partie 'animale' de celui-ci, comme dans toute situation d'agression.
Si ton conjoint te met une claque, tu considères qu'il tombe dans la violence vis à vis de toi? Ne fais pas à ton enfant ce que tu ne tolèrerais pas que l'on te fasse. Ce n'est pas à toi de dire que ce n'est rien de mettre une fessée ou une gifle à un enfant, c'est lui qui la reçoit, pas toi. Pourquoi ? Parce que tu pars de l'unique principe qu'il doit t'obéir. Et si il ne le fait pas, tu t'autorises à le corriger physiquement. Sauf qu'il est l'enfant de ses parents, pas une chose sur laquelle on s'autorise un peu ce qu'on veut, selon sa propre morale." Il existe une éducation plus respectueuse et efficace, ne tombons pas dans la facilité, ne perpetuons pas cette tradition non constructive.




https://www.youtube.com/watch?v=OzRI_m5gKWY


Si tu te sens dépassée face à la forte personnalité de ton(tes) monstre(s), je ne peux que te conseiller la lecture de ces bouquins:


J'ai tout essayé d'Isabelle Filliozat [iCi]
Au coeur des émotions de l'enfant d'Isabelle Filliozat []
Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent d'Adèle Faber et Elaine Mazlish [IcI]

Pour aller plus loin :

La fessée : questions sur la violence éducative par Olivier Maurel [Go]
Pour une enfance heureuse par Catherine GUEGUEN [zOu]

Sanctionner sans punir : Dire les règles pour vivre ensemble par Elisabeth Maheu [HoP] 

Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) : Introduction à la Communication Non Violente par Marshall Rosenberg [ClicK]


***
Voici les paroles de Claire que je trouve très appropriées:

"Cette violence, il ne faut pas oublier que nous l’avons en chacun de nous. Élever un enfant est un tâche extrêmement difficile, 24h sur 24, 7 jours sur 7, pas de RTT ni de vacances, pas de démission possible, pas de congé maladie. Il faut assurer quoi qu’il arrive. Alors, quand en plus le conjoint est peu ou pas présent, la famille éloignée, le pétage de plomb n’est pas loin! Cette violence je l’ai sentie monter en moi déjà plusieurs fois, seule face aux pleurs de mon bébé, épuisée par le manque de sommeil. Heureusement je n’ai jamais exercé de violence contre lui, j’ai toujours réussi à me contenir, mais je sais que je ne suis pas passée loin d’être vraiment brusque avec lui. Je me suis beaucoup interrogée là dessus, et sincèrement je ne connais aucune mère qui n’ait déjà connu ce genre de moment.
Alors comment ne pas passer à l’acte? Déjà être capable d’accepter ce qu’on ressent, pouvoir détecter la violence dès qu’elle monte, mettre un mot dessus, et prendre des mesures tout de suite. Mettre son enfant en sécurité et s’éloigner de lui 5 min, respirer un grand coup, faire redescendre la pression (pour moi ne plus l’entendre pleurer était essentiel pour pouvoir me calmer). Ensuite seulement on y retourne et on explique les choses à son enfant.
Et puis en dehors des crises, il faut se demander ce qui exactement nous met à ce point en colère: notre sentiment d’impuissance, d’échec dans l’éducation de notre enfant, la honte parfois d’une crise en public, etc.
Et puis, j’en suis venue à m’intéresser à l’éducation non violente, et à la communication non violente. La plupart d’entre nous ont été élevés en devant mettre un couvercle sur ses émotions, en devant les nier ou les étouffer. L’éducation non violente, c’est justement d’apprendre à nos enfants à accepter, reconnaître et nommer ses émotions pour trouver des solutions adéquates.
Il ne faut pas oublier les conséquences désastreuses d’une éducation violente sur un enfant, sur la construction de sa personnalité. Être frappé, c’est apprendre à SUBIR SANS REAGIR, et apprendre à être violent soi-même. C’est apprendre qu’on mérite d’être frappé, c’est apprendre à laisser les autres ne pas nous respecter, et à ne pas respecter les autres. On connaît aujourd’hui certains effets de la violence dite éducative sur les enfants sur le cerveau, et c’est réellement catastrophique. Et ce qu’on ne sait pas assez, c’est que des coups même peu douloureux (comme la petite tape sur la main) suffisent à modifier notre tolérance à la douleur, à diminuer notre estime de soi, à modifier profondément notre rapport aux autres, et même à affaiblir notre système immunitaire! Et oui les enfants frappés, même simplement une fessée de temps en temps, sont en moyenne plus malade que les autres.
Alors j’espère vraiment que l’éducation non violente va se développer, et qu’elle participera à faire un société plus humaine. La violence c’est un cercle vicieux, il ne tient qu’à nous, parents, de le briser."